La bioéconomie mondiale

26 avril 2024

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Ce que nous choisissons de financer définira la vie de tous les habitants de la planète.

Étant donné que 100 % de l'économie dépend de la nature, la façon dont nous choisissons de définir nos économies à l'avenir fera pencher la balance soit vers un avenir équitable favorable à la nature, soit vers un avenir irréversible défavorable à la nature, avec des conséquences dévastatrices pour les populations et la planète. 

La "bioéconomie" englobe un large éventail de domaines, allant de l'agriculture, de la pêche, de la sylviculture et de l'aquaculture durables à la fabrication de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux, en passant par les technologies et les produits d'origine biologique et la bioénergie.

La bioéconomie se distingue par la fusion de la biologie et de la technologie, tout en offrant des possibilités d'investissement classiques dans la nature. La manière dont les plus grandes économies du monde choisiront d'adopter et de défendre une bioéconomie moderne déterminera en grande partie notre relation avec la nature, le commerce et la question de savoir si elle est finalement régénératrice et positive pour la nature.

Et si nous considérons l'économie sous l'angle de la bioéconomie, nous pouvons voir un vaste paysage d'investissement potentiel dans la conservation de la nature et les technologies de pointe, ce qui pourrait fournir la prochaine série de possibilités de marché et de moyens de subsistance.

Un nouvel inventaire mondial rédigé par NatureFinance et FGV-CES, avec le soutien de dizaines* d'organisations de la société civile, montre qu'avec quelques chevauchements et différences, tous les membres du G20 font déjà progresser une stratégie et des pratiques en matière de bioéconomie.

La bioéconomie mondiale  

Dans son rapport annuel "State of the Global Bioeconomy", le Forum mondial de la bioéconomie estime la valeur totale de la bioéconomie à 4 000 milliards de dollars américains et, selon une étude du Boston Consulting Group's Henderson Institute (BHI), cette valeur pourrait atteindre 30 000 milliards de dollars américains d'ici à 2050. 

Le nouveau rapport est une réponse au potentiel de croissance très important de la bioéconomie et vise à contribuer à l'initiative inaugurale du G20 sur la bioéconomie, lancée par la présidence brésilienne - qui dirigera le G20 jusqu'en novembre 2024 et passera ensuite le relais à l'Afrique du Sud - afin de favoriser le dialogue, la coopération internationale et, à terme, un ensemble de principes de haut niveau convenus sur la bioéconomie.  

Ce bilan examine les défis et les opportunités, et met en évidence les thèmes émergents qui pourraient faire l'objet de recherches plus approfondies dans le cadre de l'initiative du G20 sur la bioéconomie. 

La bioéconomie mondiale (ENG)
A Bioeconomia Global (POR)

Principaux enseignements 

Bien que les priorités et les stratégies des membres du G20 soient diverses, il existe des convergences sous-jacentes. 

L'analyse préliminaire indique que les approches des membres du G20 sont étroitement alignées sur trois thèmes clés :  

1. la biotechnologie (recherche, développement et innovation) ;  

2. les bioressources (utilisation durable de la biodiversité) et  

3. la bio-écologie (développement durable au sens large).  

Cinq thèmes clés se dégagent en vue d'une initiative du G20 sur la bioéconomie, à savoir 

1) l'intégration dans les plans économiques,  

2) la prise en compte des résultats en matière d'équité,  

3) l'exploration des possibilités de financement,  

4) la facilitation du commerce biologique, et  

5) l'affinement des méthodes de mesure.  

Nous vous invitons à télécharger le rapport, à le partager et à en discuter. 

Contact et informations complémentaires

Pour les questions relatives aux médias et à la communication, veuillez contacter Jo Benn, responsable de la communication chez NatureFinance : jo.benn@naturefinance.net

*Le groupe de soutien de l'initiative du G20 sur la bioéconomie comprend : Concertation amazonienne ; Institut de recherche environnementale de l'Amazonie (IPAM) ; Institut Arapyaú ; Conseil brésilien des entreprises pour le développement durable (CEBDS) ; Centre brésilien des relations internationales (CEBRI) ; Coalition brésilienne sur le climat, les forêts et l'agriculture ; Industrie brésilienne de l'arbre (IBÁ) ; CDP Amérique latine ; Initiative pour la politique climatique (CPI) ; Fondation Dom Cabral (FDC) ; Fondation Getúlio Vargas (FGV) ; Institut Igarapé ; Insper Agro Global ; Consortium interétatique pour le développement durable de l'Amazonie légale ; Natura & Co ; NatureFinance ; Fédération brésilienne des banques (FEBRABAN) ; Institut pour le climat et la société (iCS) ; The Nature Conservancy (TNC).

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