Ces marchés peuvent produire les financements à grande échelle et les incitations nécessaires pour que les entreprises et les économies s'alignent davantage sur le cadre mondial pour la biodiversité et l'accord de Paris.
Le marché des crédits de biodiversité devrait connaître une croissance dans les années à venir, sous l'effet de facteurs tels que la reconnaissance croissante de la valeur économique de la biodiversité, la pression de plus en plus forte exercée sur les entreprises pour qu'elles réduisent leur impact sur l'environnement, et l'intégration potentielle des crédits de biodiversité dans les marchés émergents.
La mise en place de marchés de crédits à la biodiversité hautement intégrés et performants exige un niveau radical de transparence et de responsabilité, l'accréditation des négociants, la prise en compte de la voix des populations autochtones et des communautés locales, la visibilité des parties prenantes intéressées, l'établissement de prix planchers et l'amélioration des dispositifs de gouvernance internationale.
Ces marchés émergents ont besoin d'une base juridique et de structures de gouvernance pour tous les acteurs du marché. S'ils sont bien gérés et structurés, les marchés du biocrédit peuvent constituer un moyen innovant de canaliser les investissements dans la conservation et la restauration de la biodiversité, y compris les investissements privés qui ont fait cruellement défaut jusqu'à présent.
NatureFinance travaille avec un certain nombre d'organisations pour développer des cadres et des recommandations afin de créer des marchés de crédit pour la biodiversité hautement performants et intègres.
En reconnaissant la valeur de la natureles biocrédits pourraient modifier le comportement des entreprises, en créant un coût d'opportunité pour la destruction de la nature. Les marchés peuvent égaliser les règles du jeu en termes d'équité, de droits et de propriété et des communautés autochtonesEn reconnaissant la valeur de la nature, les biocrédits pourraient modifier le comportement des entreprises, créant ainsi un coût d'opportunité pour la destruction de la nature.